Voyons ensemble ce merveilleux passage de l'évangile de Jean au chapitre 4 du verset 4 au verset 42.
Ce passage est un merveilleux encouragement pour nous. Nous y voyons le Seigneur Jésus s'entretenir avec une Samaritaine, une femme qui avait eu cinq maris et celui avec qui elle vivait maintenant n'était pas son mari (Jean 4, 17). Combien cela s'apparente aux temps que nous vivons ! Les hommes et les femmes de nos jours cherchent dans le mariage (lorsqu'ils se marient) un accomplissement, une plénitude, un sens à leur vie, mais, comme cette Samaritaine, ils ne le trouvent pas. Car pour qu'une union dans le mariage dure, et qu'elle porte du fruit, il faut se marier dans le Seigneur (1 Corinthiens 7, 39). Il est expressément dit dans l'Écriture que « si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain » (Psaumes 127, 1).
« Il (Jésus) vient donc à une ville de la Samarie, nommée Sichar... Et il y avait là une fontaine de Jacob. Jésus donc, étant lassé du chemin, se tenait là, assis sur la fontaine. C'était environ la sixième heure (environ midi). Une femme de Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire... La femme samaritaine lui dit donc : Comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n'ont point de relations avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire, tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau vive qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme lui répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète... Vous (lui dit Jésus) vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous (les juifs) nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des juifs... Alors la femme ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers Lui » (Jean 4, 4-30).
Nombreux sont ceux qui, comme cette femme, peuvent témoigner en vérité que leur vie sans Christ a été et est un fiasco total ; certes il y a eu des aventures de tout genre, des conquêtes, des voyages, des rencontres qui promettaient beaucoup, mais qui, à la fin, n'apportaient pratiquement rien. Quelle tristesse, quel désarroi, quelle perte de temps. Tout cela pour rien. Pas de plénitude, pas de joie, ou bien pour peu de temps. Pas d'accomplissement, rien, rien. Rien que du vide, que la mort (Colossiens 2, 13). Mais un jour la rencontre s'est faite comme cette Samaritaine. Le Christ est venu au-devant de nous, dans notre pauvreté la plus totale, dans notre dénuement le plus complet. Il nous a donné à boire de cette eau de la vie. Nous étions tellement fatigués de devoir aller chaque jour tirer cette eau du puits qui ne désaltère pas...
Et toi n'es-tu pas aussi fatigué ? Pourtant, Jésus a dit clairement dans la Bible : « Quiconque boit de cette eau-ci (eau de ce monde) aura de nouveau soif (il devra sans cesse revenir puiser, et il ne pourra jamais étancher sa soif) ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi (Jésus), n'aura plus soif à jamais ; mais l'eau que je lui donnerai, sera en lui une fontaine d'eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4, 13-14).
Oui, cher ami qui me lit, j'ai, par la grâce de Dieu, moi-aussi comme la Samaritaine « laissé ma cruche » et écouté sa promesse en retour : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein » (Jean 7, 37-38).
Et toi, as-tu aussi laissé ta cruche ? As-tu pris conscience que ce monde avec tous ses plaisirs et tentations ne pourra jamais remplir le vide qui t'habite ? As-tu en toi cette source de vie ? (Psaume 36, 9).
Christ n'est pas une philosophie, pas une religion, mais Il est le Fils de Dieu qui, sur la croix, a pris sur lui tous nos péchés et nos manquements, et il en a porté tout le jugement de Dieu. « En lui, toute la plénitude (de Dieu) s'est plu à habiter et par lui à réconcilier toutes choses avec elle-même ayant fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1, 19-20).
« En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit en moi, a la vie éternelle » (Jean 6, 47).
Jésus s'offrit en parfait sacrifice,
Il fit la paix par le sang de sa croix ;
Qui vient par Lui rencontre un Dieu propice,
En Christ Dieu le reçoit.
Hymnes et Cantiques 221, strophe 3
Que Dieu vous bénisse,
Lionel
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