Combien les jours que nous traversons s'apparentent aux jours de Noé et aux jours de Lot ! Voyons ce que la Bible, la Parole de Dieu, nous dit sur ces temps antédiluviens (l'ancien monde – 2 Pierre 2, 5) et sur Sodome et Gomorrhe.
« Et l'Éternel vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que méchanceté en tout temps (en hébr. : tout le jour). Et l'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il s'en affligea dans son cœur. Et l'Éternel dit : j'exterminerai de dessus la face de la terre l'homme que j'ai créé... car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l'Éternel » (Genèse 6, 5-8). « Noé était un homme juste ; il était parfait parmi ceux de son temps ; Noé marchait avec Dieu » (6, 9). « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était pleine de violence. Et Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue, car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi, car la terre est pleine de violence à cause d'eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher » (6, 13-14).
Que voyons-nous de nos jours sur cette terre ? Violence, guerre, agressivité, méchanceté, immoralité… La liste, si nous devions la continuer, serait sans fin ; la terre, maintenant, comme au temps de Noé, est complètement corrompue. Noé, lui, était un homme juste. Non pas qu'il n'avait pas de péchés, ou qu'il n'avait jamais péché, car nous avons tous péché. « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous » (1 Jean 1, 8). Il y a une grande différence entre un pécheur non repenti et un pécheur qui reconnait son état et qui se tourne vers le Seigneur Jésus Christ, la véritable arche de salut. Il y a une grande différence entre un homme qui pèche volontairement et un croyant qui, étant né de Dieu, se garde lui-même, et le méchant ne le touche pas. Noé avait la foi et fut « averti divinement des choses qui ne se voyaient pas encore. Il craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison » (Hébreux 11, 7). Oui, Dieu avait décidé de détruire cette terre. Durant les longues années durant lesquelles Noé a construit son arche, il fut « un prédicateur de justice » (2 Pierre 2, 5), prêchant non seulement par des paroles mais aussi par sa vie sainte, séparée des pécheurs et par la construction de l'arche. Surement que l'on devait se moquer de lui, de la même façon que de nos jours beaucoup de gens se moquent des croyants qui attendent le retour du Seigneur pour mettre à l'abri du jugement son église chérie. Lui, Jésus, se l'est acquise à la croix du calvaire ; Lui, Jésus, l'arche véritable qui a traversé tous les flots du jugement et de la colère de Dieu pour moi et pour toi (Psaumes 42, 7).
Si tu te sais perdu, viens à Lui ! La porte de l'arche est encore ouverte. C'est encore aujourd'hui le jour du salut, ne tarde pas. Viens ! Le jour arrive où la porte de la grâce sera fermée. « Et L'Éternel ferma l'arche sur lui » (Genèse 7, 16 – voir aussi Matthieu 25, 1-13). « Sachant tout d'abord ceci, qu'aux derniers jours des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie selon leurs propres convoitises et disant : Où est la promesse de sa venue ? Car, depuis que les pères se sont endormis, toutes choses demeurent au même état dès le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, que par la parole de Dieu, des cieux subsistaient jadis et une terre tirée des eaux par lesquelles le monde d'alors fut détruit, étant submergé par de l'eau. Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies » (2 Pierre 3, 3-7).
Voyons ce que le Seigneur Jésus lui-même nous dit des derniers jours. « Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du fils de l'homme. Car comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et ils ne connurent rien, jusqu'à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du fils de l'homme » (Matthieu 24, 37-39). Nous constatons, par ces paroles du Christ, que ces gens-là ne vivaient que pour les choses de la terre, toutes choses leur paraissaient en ordre. Ils vivaient liés à un monde sur lequel le jugement allait tomber, on mangeait on buvait etc. Les animaux, eux, sont venus de l'est et de l'ouest, du nord et du sud. Les gens ont dû trouver curieux que ces bêtes entrent dans l'arche, mais elles étaient plus sages que les hommes ! Elles ont obéi à l'appel de Dieu. Les hommes eux ne voulaient pas se repentir. La parole de Dieu est vraie. Elle nous dit : « Le bœuf connait son possesseur et l'âne la crèche de son maitre » (Esaïe 1, 3).
Au sujet de Lot nous lisons : « il arriva aux jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais au jour où Lot sortit de Sodome, il plut du feu et du soufre du ciel, qui les fit tous périr, il en sera de même au jour où le fils de l'homme sera manifesté » (Luc 17, 28-30). Notons au passage que du temps de Lot, il n'est plus fait mention du mariage, ce qui est dans la parole de Dieu un signe des derniers temps. « Or l'Esprit dit expressément qu'aux derniers temps quelques-uns apostasieront de la foi, s'attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons... défendant de se marier » (1 Timothée 4, 1-3).
Si vous voyez son arc dans la nuée, demandez-vous simplement suis-je dans l'arche ? Suis-je en Christ ? Suis-je à l'abri du jugement qui ne saurait tarder ? Suis-je sauvé ? Réfléchissez à cela, il en va de votre salut éternel.
Votre frère en Christ, Lionel
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