"Pour moi, vivre c'est Christ" (Philippiens 1, 21)
Dans les temps actuels, nous constatons de plus en plus que de nombreux chrétiens parmi le peuple de Dieu font ce qui leur plaît et ne cherchent pas réellement quelle est la volonté de Dieu et la direction du Seigneur pour leur vie.
Le dimanche, la journée du Seigneur
Une chose déjà élémentaire concerne notre rassemblement autour de la Personne du Seigneur le premier jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche, jour commémoratif de Sa résurrection. En effet, c’est le premier jour de la semaine que le Christ s’est montré vivant à ses disciples (Jean 20, 19) et à Thomas (Jean 20, 26). C'est le premier jour de la semaine que les chrétiens de Troas se réunissent pour rompre le pain (Actes 20, 7). Les disciples étaient réunis pour rompre le pain selon l’enseignement même de l’apôtre Paul (1 Corinthiens 11, 23-33).
Une invitation du Seigneur
Comment pouvons-nous dire que nous aimons le Seigneur, si dans ce jour où Il nous invite à Sa table, nous sommes absents, pour des motifs insignifiants ?
Se souvenir de ses souffrances
C’est Son jour et Il est présent au milieu des deux ou trois assemblés en Son nom. Durant ce culte d’amour et d’adoration, Il nous montre Ses mains et Ses pieds percés par les clous et Son coté percé par la lance du soldat romain. Lorsque nous mangeons le pain et que nous buvons à la coupe, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne. Nous nous souvenons de ses souffrances et Il nous dit : "J’ai pris sur moi tous tes péchés, je les ai expiés pour toi sur le bois de la croix, la colère du Dieu juste et saint a été satisfaite, la plénitude de l’amour de Dieu a été manifestée ; ne veux-tu pas être présent là ou moi-même je me trouve au milieu des deux ou trois ? Oui, c’est pour toi que j’ai donné ma vie, pour te soustraire au jugement final lorsque les morts, grands et petits, se tiendront devant le trône". Ce trône ne sera plus le trône de la grâce comme aujourd’hui (Hébreux 4, 16) mais le grand trône blanc, celui du jugement, devant lequel tous les hommes non convertis au Seigneur Jésus seront jugés selon leurs œuvres, et jetés dans l’étang de feu (Apocalypse 20, 11-15).
Mais nous qui sommes sauvés par Son sacrifice sanglant sur le bois de la croix, n’aurions-nous pas le désir de l’entourer et de nous souvenir à quel prix Il nous a sauvés ? Restons-nous indifférents devant Sa douleur (Lamentations de Jérémie 1, 12) ? Sommes-nous devenus si oublieux ? Ou avons-nous perdu notre premier amour (Apocalypse 2, 4) ? Faisons-nous partie de cette église tiède que le Seigneur vomira de Sa bouche (Apocalypse 3, 16) ? Si c’est le cas, souvenons-nous d’où nous sommes tombés, repentons-nous et pratiquons nos premières œuvres (Apocalypse 2, 5). Ne tombons pas dans le même péché que les Juifs qui durent partir 70 ans en captivité à Babylone pour ne pas avoir laissé le pays jouir de ses sabbats. Le pays se reposa tout le temps qu’il fût dévasté (2 Chroniques 36, 21), autrement dit pendant ces 70 années de captivité.
C'est un jour à garder pour Lui
Le jour du Seigneur doit être gardé, car c’est dans ce jour-là que l’Eglise entière se groupe autour de Lui pour l’adorer et, par Lui, adorer le Père en esprit et en vérité ! Quelle joie que de pouvoir le contempler "couronné de gloire et d’honneur" (Hébreux 2, 7) comme celui qui a triomphé de la mort et qui est "vivant aux siècles des siècles" (Apocalypse 1, 18) ! Soyons fidèles dans ce service qui est la part de tout chrétien né de nouveau et que l’ennemi cherche toujours à nous ravir. Nous ne sommes pas tous des prédicateurs, mais nous sommes tous des adorateurs. Avant de pouvoir sortir pour exercer un ministère dans l’église ou dans le monde, il nous faut nous tenir devant Lui et jouir profondément de son amour.
Combien de fois est-il dit dans l’Ancien Testament que le sabbat devait être observé ? (Esaïe 56, 2-6). Les Juifs manquèrent dans ce commandement ; n'allons-nous pas non plus observer le jour du Seigneur ?
Si nous nous montrons désobéissants à Son invitation, la bénédiction ne viendra pas sur nous. Nous ne trouverons pas nos délices en l’Eternel. Il ne nous fera pas monter sur les hauteurs du pays et nous ne jouirons pas de l’héritage de Jacob (Esaïe 58, 14). Nous nous déplaçons rapidement pour écouter le dernier prédicateur qui passe, mais nous ne sommes pas des adorateurs qui adorent le Père en esprit et en vérité ; c’est pourtant le culte que le Seigneur attend de nous !
"le désir de notre âme est après ton nom et après ton souvenir" (Esaïe 26, 8)
Pouvons-nous dire comme le prophète : "le désir de notre âme est après ton nom et après ton souvenir" (Esaïe 26, 8) ? Ou sommes-nous de ceux qui ne pensent qu’aux choses de la terre, et ne pensent pas aux choses qui sont en haut, là où le Christ est assis à la droite de Dieu ? Cherchons-nous les choses qui sont en haut ? Si nous ne les cherchons pas, notre vie chrétienne sera marquée par la faiblesse, nous ne porterons pas de fruits, le Père ne sera pas glorifié et nous ne serons pas les disciples du Christ (Jean 15, 8).
N'abandonnons "pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude de faire" (Hébreux 10, 25) !
Des cœurs qui l'aiment, le servent, l'attendent
Que le Seigneur Jésus touche nos cœurs, ravive nos sentiments à Son égard et que notre désir soit de Le suivre sur le chemin qu’Il nous a tracé.
Il vient bientôt ; nous trouvera-t-Il veillant et priant, avec des cœurs brûlants et remplis d’amour pour Lui ?
Ce texte existe sous forme de traité
Pour être informé de la parution des nouveaux messages,
laissez ci-dessous votre adresse e-mail