Nous aimerions, avec l'aide de Dieu notre Père, dire quelques mots au sujet de la colombe dans la Bible. Rappelons que la Bible est la Parole de Dieu, et non point comme quelques-uns disent et prêchent, qu'elle ne ferait que contenir la parole de Dieu. La Bible est « non point la parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est véritablement la parole de Dieu » (1 Thessaloniciens 2, 13).
Citons premièrement ce verset d'Esaïe qui prophétiquement aura sa réalisation pour les tribus d'Israël juste avant le millénium, mais que nous voulons considérer ici et appliquer sur le plan chrétien : « Qui sont ceux-ci, qui volent comme une nuée, et comme les colombes vers leurs colombiers ? » (Esaïe 60, 8). Qui sont ces colombes ? D'où viennent-elles ?
Selon la loi de Moïse, les colombes étaient des oiseaux purs (Luc 2, 24), contrairement à d'autres, comme les corbeaux, qui étaient impurs, « que vous aurez en abomination, on n'en mangera point, ce sera une chose abominable » (Lévitique 11, 13). Dans les corbeaux, nous pouvons voir une image de ce que tout homme est par nature, un être impur : « tous nous sommes devenus comme une chose impure, et toutes nos justices comme un vêtement souillé » (Esaïe 64, 6).
Job nous interpelle lorsqu'il pose cette question : « Qui est-ce qui tirera de l'impur un homme pur ? » (Job 14, 4). Autrement dit, spirituellement, qui pourra transformer d'affreux corbeaux en colombes ? Nous ne connaissons qu'un seul qui soit capable de le faire, son nom est Jésus-Christ. Par sa mort sur la croix, par son sang versé, par sa résurrection, Il peut nous faire passer de l'état de corbeaux à l'état de colombes, car il a pris sur lui tous nos péchés et il les a expiés sur le bois de la croix, il a aussi par sa mort « crucifié avec lui notre vieil homme afin que le corps du péché soit annulé pour que nous ne servions plus le péché » (Romains 6, 6). Il peut et veut nous transformer (litt. : nous métamorphoser - 2 Corinthiens 3, 18). Ouvrons-lui donc notre être tout entier, laissons-le prendre possession de nous-mêmes car nous sommes à lui, nous avons été achetés à prix (1 Corinthiens 6, 19).
Peut-être lis-tu cet article et ne connais-tu pas le Seigneur Jésus comme ton Sauveur personnel ? Viens à Lui, Lui confessant tes péchés. Il te pardonnera et t'accordera le don gratuit de la vie éternelle.
Lorsque le Seigneur s'adresse à son enfant, à celui qui est lavé dans son sang versé à la croix, il lui dit : « Viens ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher...montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est agréable » (Cantique des Cantiques 2, 13-14). Oui, par grâce, le chrétien se tient dans la fente du rocher (le Christ frappé à la croix), il jouit de la personne de son Seigneur. Christ nous désire avec ardeur. Il désire voir notre visage le vrai, celui que Lui-même par son Esprit a façonné et façonne en nous. Mais Il désire aussi entendre notre voix, parlons-lui, louons-le, bénissons son nom, « Il est merveilleux » (Juges 13, 18).
« Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile » (Cant. des Cant. 4, 1). « Tu m'as ravi le cœur par l'un de tes yeux » (4, 9) Combien à ses yeux nous sommes beaux, revêtus de la beauté de Christ. « Il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » (Ephésiens 1, 6).
Christ peut dire du chrétien et de l'assemblée : « Ma colombe, ma parfaite, est unique » (Cant. des Cant. 6, 9). Pour Christ, l'assemblée est unique. Pour s'acquérir cette perle de très-grand prix, il vend tout ce qu'il a, il s'anéantit et donne le prix nécessaire afin de l'obtenir (Matthieu 13, 45-46). Le chrétien est parfait en Christ (Hébreux 10, 14). « Il a revêtu le Seigneur Jésus Christ » (Romains 13, 14 et Galates 3, 27). « Il est accompli en lui » (Colossiens 2, 10).
Seigneur Jésus, ne t'aimerions-nous pas ?
Toi qui donnas pour nous ta vie,
Toi dont la tendresse infinie
Vient chaque jour au-devant de nos pas ?
(Hymnes & Cantiques n° 70, verset 4)
Que le Seigneur nous encourage tous par ces quelques pensées.
Votre frère Lionel
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