« Le rasoir n'a jamais passé sur ma tête, car je suis nazaréen de Dieu dès le ventre de ma mère. Si j'étais rasé, ma force s'en irait de moi, et je deviendrais faible, et je serais comme tous les hommes » (Juges 16, 17).
Oui, l'homme sans Dieu, sans Christ, est caractérisé par la faiblesse. Il est sans force aucune devant cet être maléfique et malveillant que la bible nomme Satan, et qui n'a qu'un seul désir : détruire. L'apôtre Jean, lorsqu'il parle de lui dans son évangile, dit « qu'il ne vient que pour voler, et tuer, et détruire » (Jean 10, 10). L'homme livré à lui-même ne peut rien « contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes » (Ephésiens 6, 12-13). Satan domine ce monde. Il est appelé dans le Nouveau Testament « le chef de ce monde » (Jean 12, 31 et Jean 14, 30) et, dans l'Ancien Testament, on trouve l'expression « le dominateur des peuples » (Psaumes 105, 20). Lorsqu'il tenta Jésus, « le diable le mena sur une haute montagne, lui montra, en un instant, tous les royaumes de la terre habitée, et lui dit : je te donnerai toute cette autorité et la gloire de ces royaumes, car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi » (Luc 4, 5-7). Le « monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5, 19).
N'y aurait-il donc aucun espoir pour nous, hommes créés à l'image de Dieu, mais qui avons péché et qui sommes maintenant sous le pouvoir de Satan ? Il n'y en a qu'un seul : Jésus Christ. Lui a vaincu l'ennemi de nos âmes. Jésus « est entré dans la maison de l'homme fort, il l'a premièrement lié [au désert], puis a pillé sa maison » (Matthieu 12, 29). Sur la croix, le Seigneur Jésus a vaincu l'homme fort et a pillé tous ses biens. « Ce qu'il a pris sera-t-il enlevé à l'homme fort, et celui qui est justement captif sera-t-il délivré ? Car ainsi dit L'Eternel : même le captif de l'homme fort lui sera enlevé et ce qui a été pris par l'homme puissant (Satan) sera délivré » (Esaïe 49, 24, 25). Quelle grâce de la part de notre Dieu et Père. Il nous « a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du fils de son amour » (Colossiens 1, 13).
L'œuvre de la croix est parfaite, définitive. Dieu, dans toute sa sainteté, sa justice, et son amour, a été pleinement satisfait. Nous sommes maintenant « de bien-aimés enfants » (Ephésiens 5, 1). Nous faisons partie « de la maison de la foi » (Galates 6, 10) : « gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2, 19). « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu » (1 Jean 3, 2).
Certes, le chrétien a un combat dans les lieux célestes. L'ennemi de nos âmes, ne pouvant pas nous ravir notre salut, fait obstacle pour nous empêcher de prendre possession de notre héritage, mais il ne peut rien contre la force de notre chef, le Seigneur Jésus qui marche devant nous. « Grâces à Dieu qui nous donne la victoire » (1 Corinthiens 15, 57). Mais tout cela implique que nous nous maintenions sous le contrôle de L'Esprit Saint, que nous Le laissions diriger notre vie, que « nous marchions par L'Esprit » (Galates 5, 25). C'est ainsi que « nous serons plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8, 37).
L'homme sans Christ n'a aucune force, mais dans le Seigneur Jésus, « de faible qu'il était, il est rendu vigoureux, et devient fort dans la bataille » (Hébreux 11, 34). Si nous voulons que la force de Dieu nous habite, il est nécessaire de maintenir la chair dans la mort, et ne pas nous laisser contaminer par les choses de ce monde (1 Jean 2, 15,17) ni par son amitié (Jacques 4, 4).
Que le Seigneur Jésus nous encourage tous dans notre marche chrétienne.
Votre frère Lionel
Es-tu encore captif de l'homme fort (Satan) ? Viens à Jésus tel que tu es. Il te rendra libre. Confesse-lui tous tes péchés : il les a portés sur le bois de la croix. Il t'aime. Viens !
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