Honorons Dieu

 

 

Nous avons à cœur de commencer cette petite réflexion par cette strophe de ce merveilleux cantique 77 :

Seigneur ! Sanctifie nos jours, nos moments ;
Fais que notre vie T'honore en tout temps.
Que de ta présence au milieu de nous,
L'heureuse influence nous pénètre tous.

L'écriture nous exhorte à honorer Dieu, notre Père. Le livre du prophète Malachie contient ce verset si encourageant : « Un fils honore son père (...) Si donc je suis père, où est mon honneur ? » (Malachie 1, 6). Lorsque nous méditons sur ce verset de la Bible, nous pensons immédiatement à la personne si merveilleuse du Seigneur Jésus qui n'a fait durant sa vie qu'honorer son Père : « Moi, j'honore mon Père, et vous, vous jetez du déshonneur sur moi » (Jean 8, 49).

Les incrédules « honorent et servent la créature plutôt que celui qui l'a créé (Dieu), qui est béni éternellement. Amen » (Romains 1, 25). Mais il n'en est pas ainsi pour nous qui connaissons le Seigneur Jésus, qui avons à cœur de prier notre Père qui est au ciel pour que notre vie l'honore en tout temps, ce qui est un bonheur parfait.

Il n'y a pas sur la terre de joie et de paix aussi merveilleuse que d'être « continuellement dans la crainte » (Proverbes 28, 14), non pas dans une crainte servile, mais une crainte remplie d'amour, de respect pour ce Dieu si grand, si juste, si saint, qui nous a tant aimé qu'il a donné son Fils unique, afin que nous ne périssions pas mais que nous ayons la vie éternelle (voir Jean 3, 16). Le Seigneur Jésus lui-même nous dit : « et c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17, 3). Cela ne consiste pas seulement à avoir l'assurance de son salut, mais d'en jouir déjà sur la terre pour « le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances » (Philippiens 3, 10).

Prenons bien garde de ne pas tomber dans l'hypocrisie des scribes et des pharisiens qui honoraient Dieu seulement de leurs lèvres, mais leurs cœurs étaient loin de lui (Matthieu 15, 7). Ne soyons pas comme Eli, juge et sacrificateur en Israël, qui honorait ses fils plus que l'Eternel (1 Samuel 2, 29). Nous savons tous quelles conséquences il en résulta : le jugement prononcé contre la postérité d'Eli quand Salomon priva Abiathar des fonctions de grand-prêtre et mit Tsadok à sa place (1 Rois 2, 35). Dieu dira désormais : « ceux qui m'honorent, je les honorerai ; et ceux qui me méprisent, seront en petite estime ». (1 Samuel 2, 30).

Quel privilège, quelle grâce de pouvoir honorer notre Père « en tout temps », pas seulement de temps en temps, mais en tout temps. Bien que ce soit dans la faiblesse, cela n'est pas pénible. Ce qui est surtout pénible, c'est de ne pas l'honorer, c'est de faire notre propre volonté. Sa volonté à Lui est « bonne et agréable, et parfaite » (Romains 12, 2). Mais quel privilège de nous soumettre à sa volonté et de mettre à son service ce qu'Il nous donne, comme nous le lisons : « honore l’Éternel de tes biens » (Proverbes 3, 9).

Peut-être certains diront comme Manoah, le futur père de Samson, « Quel est ton nom, afin que nous t'honorions ? (...) Et l'Ange de l'Éternel lui dit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux » (Juges 13, 17-18). Ce nom merveilleux n'est-il pas celui « du fils qui nous a été donné » (Ésaïe 9, 6) ? C'est « le nom qui est au-dessus de tout nom, le nom de Jésus » (Philippiens 2, 9). « Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père » (Jean 5, 23).

S´il nous est donné par sa grâce de pouvoir vivre cet engagement chrétien, vivons-le dans le sentiment toujours plus profond de notre infirmité, et de notre faiblesse, car c'est lorsque nous sommes faibles, que nous sommes forts (2 Corinthiens 12, 10).

Si tu fais encore partie de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus comme leur Sauveur, invoque son nom (Jésus) et tu seras sauvé (Romains 10, 13).

Que Dieu dans sa grâce nous encourage tous.

Lionel