De la race d'Israël, un apôtre pour l'Eglise
Paul ne se confiait pas dans la chair, alors qu'Il aurait pu le faire davantage que d'autres juifs : « lui circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien » (Philippiens 3, 3-5).
De la race d'Israël, il ne venait pas de n'importe quel peuple, mais du peuple que Dieu dans Sa grâce avait choisi : « le plus petit de tous les peuples » (Deutéronome 7, 8). Car « Dieu a choisi les choses folles ... les choses faibles ... les choses viles du monde, et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont » (1 Corinthiens 1, 27-28).
Paul parle de « ces Israélites, auxquels sont l'adoption, et la gloire, et les alliances, et le don de la loi, et le service divin, et les promesses ; auxquels sont les pères, et desquels, selon la chair, est issu le Christ, qui est sur toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen » (Romains 9, 4-5).
En attendant qu'Israël soit sauvé, l'Eglise est formée
Il est courant dans la chrétienté d'entendre prêcher une doctrine fausse. D'après cette doctrine, Israël n'aurait plus d'avenir sur la terre ; l'Eglise aurait remplacé le peuple terrestre de Dieu ; il s'ensuit une mauvaise étude de l'Ecriture. On applique à l'Eglise des prophéties qui ne sont que pour Israël, en faisant cela : « les mal affermis tordent les écritures » (2 Pierre 3, 16). Oui ce peuple est le plus petit de tous les peuples, mais l'Ecriture nous enseigne que « Dieu n'a point rejeté son peuple » loin de là, mais « un aveuglement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des nations soit entrée - L'Eglise - et ainsi tout Israël sera sauvé selon qu'il est écrit « le Libérateur viendra de Sion, il détournera de Jacob l'impiété » (Romains 11, 2; 25-26).
Aujourd'hui, c'est le temps de la grâce, le temps de l'Eglise
Nous sommes actuellement dans le temps de la grâce, le temps de l'Eglise, l'évangile est prêché sur la terre entière « notre Dieu sauveur, veut que tous les hommes soient sauvés, et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2, 3-4).
Toi qui lis ce petit article, as-tu accepté le salut que Dieu t'offre gratuitement ? As-tu reconnu ton état de pécheur perdu ? As-tu placé ta confiance dans le sacrifice de Jésus sur la croix ? Es-tu sauvé ? Si tu ne l'as pas encore fait ; je t'encourage à le faire dès maintenant ! « Car tu ne sais pas ce qui arrivera le jour de demain » (Jacques 4, 14). « Il est réservé aux hommes de mourir une fois et après cela le jugement » (Hébreux 9, 27). Pas de réincarnation, pas d'anéantissement de l'âme après la mort, mais pour les impies le jour du jugement.
Demain sera le temps du jugement
Le livre de l'Apocalypse nous éclaire sur le futur qui attend les non croyants : « Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d'après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres » (Apocalypse 20, 12).
L'Ecriture nous parle « des bienheureux qui meurent dans le Seigneur ... car leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14, 13). Il en est de même pour les incrédules, leurs œuvres les suivent. Pour les croyants, ce sont des bonnes œuvres « que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2, 10). Pour les non croyants par contre ce sont « des œuvres infructueuses des ténèbres » (Ephésiens 5, 11). L'homme naturel, sans Christ, sans Son Esprit, ne peut que produire des œuvres mauvaises. Le prophète Esaïe parle de nos œuvres de justice comme d'un vêtement souillé (Esaïe 64, 6).
Jésus lui-même nous dit : « qu'un mauvais arbre ne peut produire de bons fruits » (Matthieu 7, 18). Le meilleur de l'homme (sur le plan moral et éthique) et même pour toutes choses, reste souillé par le péché. Une mauvaise œuvre (Colossiens 1, 21).
Mais dans Son amour aussi, Jésus nous enseigne : « Rendez l'arbre bon et le fruit sera bon » (Matthieu 12, 33 – trad. Jérusalem). « Un mauvais arbre ne peut produire de bons fruits » (Matthieu 7, 18). Le mauvais arbre représente ce que nous sommes par nature, des pécheurs ; mais par la grâce de Dieu, nous pouvons devenir un bon arbre, c'est-à-dire une nouvelle créature en Jésus Christ.
Avoir la vie éternelle
Oui, je dois reconnaître mon état de pécheur perdu, et savoir que je ne peux rien faire pour sauver mon âme (Psaume 49, 7-8), mais que Dieu, dans Sa grâce, a pourvu à mon état en me donnant Son Fils, qui par sa mort sur la croix a pris sur lui tous mes péchés et en a porté le jugement.
« En vérité, en vérité, je vous dit : Celui qui croit en moi (Jésus), a la vie éternelle » (Jean 6, 47).
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