« Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci est consommé l'amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c'est que comme il est, lui, nous sommes nous aussi, dans ce monde » (1 Jean 4, 16-17).
Il convient premièrement de savoir de quel jugement il est question dans ces versets. Il s'agit là du tribunal de Christ pour les croyants (2 Corinthiens 5,10), qui sera aussi le grand trône blanc pour les incrédules (Apocalypse 20, 11-15).
Pour les croyants, c'est-à-dire pour ceux qui sont « lavés de leurs péchés dans le sang de l'Agneau » (Apocalypse 1, 5), la Parole de Dieu nous assure qu'il n'y a point de jugement. Pourquoi ? Sont-ils meilleurs que tous les autres ? Non, mais le jugement qui aurait dû tomber sur eux est tombé sur Jésus Christ, leur Sauveur et Rédempteur : « En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement » (Jean 5, 24).
Oui, l'amour de Dieu est rendu parfait avec nous, consommé. On ne saurait lui ajouter quoi que ce soit, il est absolument gratuit, nous ne saurions l'acquérir, il est don de Dieu. « Si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l'amour, on l'aurait en un profond mépris » (Cantique des Cantiques 8, 7). Nous ne pouvons pas oublier le cri de Jésus sur la croix : « Eli, Eli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27, 46).
Nous serons sauvés par la grâce, par le sacrifice du Seigneur Jésus sur la croix, ou bien, nous serons perdus éternellement. Il n'y a pas d'autre chemin du ciel si ce n'est par Celui qui nous dit à tous : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6).
« Qui est-ce qui pourrait nous donner une assurance aussi complète pour ce jour-là [jour du jugement] que d'être comme Jésus lui-même – comme le juge. Celui qui jugera en justice est notre justice. Nous sommes en Lui, la justice d'après laquelle il jugera. Nous sommes relativement au jugement tel qu'il est » (pensée de John N. Darby).
Nous comprenons bien, d'après l'Ecriture que, pour les croyants, il ne peut y avoir de jugement mais bien au contraire le tribunal de Christ manifestera dans les plus petits détails tout ce que nous aurons fait et tout ce que la grâce aura produit de bon dans nos cœurs « afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu'il aura fait, soit bien soit mal » (2 Corinthiens 5, 10).
Comme quelqu'un l'a dit : « nous n'avons pas à regarder à nos propres cœurs pour savoir si nous sommes libérés du jugement ; nous levons les yeux vers Christ et voyons un sauveur glorifié qui en a fini avec tous nos péchés et le jugement qu'il a porté sur la croix ».
L'amour de Dieu, en ce qui nous concerne, a été amené à son but final, à son apogée.
Pour ce qui concerne les incroyants s'ils ne se convertissent pas, le grand trône blanc est devant eux, non un trône de grâce, mais de jugement (Apocalypse 20, 10-15).
« Le salaire du péché, c'est la mort (séparation éternelle de la présence de Dieu, l'étang de feu et de soufre avec Satan et ses anges, le tourment éternel) mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6, 23).
Nous prions pour que vous appreniez à connaître Celui qui sur la croix vous a aimé.
Votre frère en Christ,
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