Nous aimerions avec l'aide du Seigneur Jésus et de Son Esprit nous arrêter sur une des caractéristiques des hommes des derniers jours.
Paul, sous l'opération de l'Esprit, veut que Timothée son « véritable enfant dans la foi » sache ceci : « que dans les derniers jours il surviendra des temps fâcheux car les hommes seront égoïstes (en grec philautos, litt. : amour de soi-même) » (2 Timothée 3, 2). L'égo en lui-même n'est pas une chose mauvaise s'il a trouvé son maître (le Christ). Mais s'il est lui-même son propre maître, il est et reste la chose la plus affreuse, terrible et dangereuse qui puisse exister. Il n'y a qu'à regarder autour de soi dans ce monde, et aussi en soi, pour s'en rendre compte. Si je suis centré sur moi, si je fais de mon égo le centre de moi-même tout va mal, même si tout parait aller bien (Proverbes 14, 12).
La bible, parole de Dieu, ne flatte pas la condition humaine. Elle énumère les œuvres de la chair - le moi de l'homme - sans détour : « la fornication, l'impureté, l'impudicité, l'idolâtrie, la magie (litt. en grec : usage de drogue et de stupéfiant), les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables... ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu » (Galates 5, 19-21).
Oui, le moi de l'homme non régénéré est sous la tutelle de Satan et il ne peut se sortir seul de cet état. Seul le Christ peut rompre ses chaînes et l'affranchir de sa tyrannie, car sur la croix le Seigneur Jésus a triomphé de l'homme fort (Satan) et le vieux moi a été crucifié avec Christ (Romains 6, 6). Le Seigneur Jésus nous dit que c'est « du cœur de l'homme (son moi pécheur) que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les injures » (Matthieu 15, 19). Il y a de nombreuses guerres dans ce monde, mais d'où viennent-elles ? « N'est-ce pas de cela, de vos voluptés qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n'avez pas ; vous tuez et vous avez d'ardents désirs, et vous ne pouvez obtenir ; vous contestez et vous faites la guerre » (Jacques 4, 1-2). Voilà ce qu'est le moi, du croyant comme de l'incrédule, un moi égoïste tourné sur lui-même, ne pensant qu'à lui-même et même lorsqu'il fait des œuvres de philanthropie, ces choses restent entachées car elles proviennent d'une source qui est bien loin d'être limpide, « une source corrompue » (Proverbes 25, 26).
Pour ce qui concerne le croyant, bien qu'il soit par nature aussi mauvais que les autres (les incroyants), il a reçu par la foi en Jésus-Christ une nouvelle nature, celle que l'apôtre Pierre dans sa seconde épître appelle « la nature divine » (2 Pierre 1, 4) dont il est devenu participant. Il se désaltère à une source « qui est celle de la vie » (Psaume 36, 9). « Une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4, 14).
Quant à ce qui vous concerne, à quelle source vous désaltérez-vous ? Quelle eau buvez-vous ? L'eau de la vie ? Ou celle que le monde donne et qui est incapable d’étancher votre soif intérieure ? Celle dont Jésus a dit : « Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi, n'aura plus soif à jamais ; mais l'eau que je lui donnerai, sera en lui une fontaine d'eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4, 13-14).
Oui, Dieu est capable « de changer le désert en un étang d'eau, et la terre aride en des sources d'eaux » (Psaume 107, 35).
« Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie » (Apocalypse 22, 17).
Donnez-lui votre cœur, votre vie, Il vous aime, Il vous attend.
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