Nous trouvons le mot « empressement » dans la deuxième épître de Pierre (ch. 1, 5). Le « Petit Robert » définit l'empressement comme « une hâte qu'inspire le zèle ». Ce zèle, cet empressement, est le résultat de ce que Dieu, dans sa divine puissance, nous a donné, c'est-à-dire « tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés » (2 Pierre 1, 3).
Combien nous devrions avoir du zèle pour ajouter à notre foi (bien plus précieuse que l'or) « la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la tempérance ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; et à la piété, l'affection fraternelle ; et à l'affection fraternelle, l'amour » (2 Pierre 1, 5-7).
Nous voyons cet empressement, dans la plupart des hommes et des femmes que Dieu, dans la bible, a appelés à son service. Pour nous qui sommes ses enfants, qui par Sa grâce sommes passés « des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2, 9 ), ce zèle doit nous caractériser.
- L'exemple d'Abraham est manifeste. Il était « assis à l'entrée de la tente, pendant la chaleur du jour. Et il leva les yeux et regarda ; et voici, trois hommes se tenaient près de lui ; quand il les vit, il courut de l'entrée de la tente à leur rencontre (...) Et Abraham alla en hâte dans la tente vers Sara, et dit : Prends vite trois mesures de fleur de farine (…) Et Abraham courut au troupeau, et prit un veau tendre et bon, et le donna à un jeune homme qui se hâta de l'apprêter » (Genèse 18, 1-7).
- Le jeune Samuel, lorsque l’Éternel l'appela, dit : « Me voici. Et il courut vers Elie » (1 Samuel 3, 4-5).
- Le jeune David, dans son zèle : « laissa aux mains de celui qui gardait le bagage les objets qu'il portait, et courut vers la ligne de bataille » (1 Samuel 17, 22). Son zèle pour l’Éternel le poussa à relever le défi lancé par le Philistin Goliath : « David se hâta et courut vers la ligne de bataille, à la rencontre du Philistin (…) Et David courut, et se tint sur le Philistin » (1 Samuel 17, 48-51). Nous savons tous comment il le vainquit : avec trois pierres et une fronde.
- « Élisée, lorsque Élie jeta sur lui son manteau (appel au service), abandonna les bœufs, et courut après Élie » (1 Rois 19, 19).
- Paul l'apôtre : « courait droit au but, pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Philippiens 3, 14). Il nous exhorte à « courir de telle manière que nous remportions le prix». Et il ajoute « Moi donc, je cours ainsi, non comme ne sachant pas vers quel but » (1 Corinthiens 9, 24-26).
- L'auteur de l’épître aux Hébreux nous « exhorte à courir avec patience la course qui est devant nous » (Hébreux 12, 1).
Dans Luc 15, 20, nous trouvons l'amour du Père céleste pour son enfant perdu : « Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et courant à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers ».
L'exemple de Lot qui était un croyant (2 Pierre 2, 7-8) est l'exemple à ne pas suivre. « Les anges pressèrent Lot » pour sortir de Sodome. « Et il tardait ; et les hommes saisirent sa main, et la main de sa femme, et la main de ses deux filles, l’Éternel ayant pitié de lui ; et ils le firent sortir, et le laissèrent hors de la ville » (Genèse 19, 15-16).
« Je courrai dans la voie de tes commandements, quand tu auras mis mon cœur au large » (Psaume 119, 32).
Notre prière : « Tire-moi : nous courrons après toi » (Cantique des Cantiques 1, 4).
Votre frère, Lionel
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