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La discipline

 

 

« Vous avez oublié l'exhortation qui s'adresse à vous comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu'il agrée. Vous endurez des peines comme discipline ; Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans la discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. De plus nous avons eu des pères de notre chair pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ? Car ceux-là disciplinaient pendant peu de jours, selon qu'ils le trouvaient bon ; mais celui-ci nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle » (Hébreux 12, 5-11).

« Ecoutez la verge et celui qui la décrétée ! » (Michée 6, 9).

« Voici l'homme ! » (Jean 19, 5).

« Je suis l'homme qui ai vu l'affliction par la verge de sa fureur » (Lamentations de Jérémie 3, 1).

Combien la Bible, Parole de Dieu, est belle ! Combien elle est simple à comprendre, combien elle seule, communiquée par l'Esprit Saint, est capable de nous enseigner. Paul, l'apôtre, pouvait écrire à son véritable enfant dans la foi Timothée : « dès l'enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 3, 15-17).

Chers frères et sœurs, laissez-moi vous citer ces merveilleuses pensées du frère André Gibert : « Laissez-moi vous rappeler surtout que le christianisme n'est point affaire d'intelligence. Il s'agit de connaître Quelqu'un, son amour, sa présence, et finalement il faut bien peu de doctrine pour aimer quelqu'un ; le cœur connait mieux que l'esprit ».

Pour revenir à notre sujet : oui, Dieu notre Père nous discipline, et il le fait pour notre profit. C'est lui qui tient la verge dans sa main. Notons, comme le précise la note du verset 7 de la traduction J.N. Darby, que nous ne sommes pas repris par sa colère, laquelle est tombée sur notre substitut, le Seigneur Jésus, mais par son amour qui veut nous voir porter du fruit (beaucoup de fruit).

Nous ne sommes pas des bâtards mais des fils et quel est le fils que son père ne discipline pas? Ne pensons pas que nous sommes les seuls à participer de cette discipline, non, tout véritable enfant de Dieu y participe. Quelle preuve si fidèle de cet amour paternel. Dieu nous aime trop pour nous laisser nous éloigner loin de lui et perdre notre temps dans des choses « qui ne profitent pas... qui ne sont d'aucun profit » (Jérémie 2, 8-11), « des choses vaines » (Jérémie 23, 16).

Il est vrai que la verge dont se sert notre Père pour nous corriger « ne semble pas être pour le présent un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle » (Hébreux 12, 11). Ne pensons pas que ce qu'il nous arrive est le fruit du hasard, apprenons à écouter la verge et celui qui l'a décrétée. « C'est pourquoi, redressons les mains lassées et les genoux défaillants et faisons des sentiers droits à nos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas mais plutôt se guérisse » (Hébreux 12, 12-13).

Notre adorable Seigneur Jésus lui aussi a connu la verge, mais pour lui ce fut la verge de la fureur de Dieu contre le péché, lorsque sur la croix du calvaire, il était fait péché pour nous. « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu'étant morts aux péchés, nous vivions à la justice » (1 Pierre 2, 24).

« Voici je viens bientôt » (Apocalypse 22, 7).

Christ t'appelle, viens à lui maintenant !

Fidèle discipline
D'un Dieu de sainteté,
Où la grâce divine
Abonde en fruit porté !
Tu formes sur la terre
Tes bien-aimés enfants.
Sois loué, tendre Père,
Pour tes soins vigilants !

(Hymnes & Cantiques 232)

Votre frère,

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