Le Saint Esprit

 

 

Il y a, dans le monde dit chrétien, beaucoup trop d'ignorance sur la personne du Saint Esprit. Nous disons « la personne », car le Saint Esprit n'est pas – comme certains l'affirment – une force, une influence ou encore une énergie, mais Il est véritablement Dieu, au même titre que Dieu le Père et Dieu le Fils.

Il est la troisième personne de la déité et Il possède tous les attributs divins. Concentrons-nous, si Dieu le permet, sur quelques-uns d'entre eux.

• « Où irai-je loin de ton Esprit ? Et où fuirai-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au shéol, t'y voilà. » (Psaumes 139, 7-8). Dans ce passage, c'est Son omniprésence qui apparaît. 
• Puis il est question de Son éternité : « Christ, qui par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu, sans tache » (Hébreux 9, 14). 
• L'apôtre Paul, dans sa première épître aux Corinthiens, nous rappelle également que le Saint Esprit est omniscient : « L'Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu (…) ainsi personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu » (1 Corinthiens 2, 10-11). 
• Enfin, Job pouvait dire « l'Esprit de Dieu m'a fait, et le souffle du Tout-Puissant m'a donné la vie » (Job 33, 4), ce qui nous montre qu'Il est le Créateur, le souffle du Tout-Puissant, ce qui renvoie à Son omnipotence. C'est Lui qui a tout créé. 

L'Esprit est donc omniprésent, éternel, omniscient, et omnipotent.

Il n'est pas venu sur la terre pour être adoré, mais pour mettre en avant la personne du Seigneur Jésus. Il n'y a pas dans l'Ecriture, de verset qui nous autoriserait à lui rendre un culte. Mais si nous ne sommes pas enseignés à l'adorer, nous sommes toutefois appelés à jouir de sa communion, comme l'indique la Parole. « Si donc il y a quelque communion de l'Esprit » (Philippiens 2, 1), « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous ! » (2 Corinthiens 13, 13). Nous sommes aussi invités à jouir de son amour, et à le manifester dans nos rapports les uns envers les autres. Epaphras a ainsi fait connaître à Paul et Timothée l'amour des Colossiens qui était un « amour dans l'Esprit » (Colossiens 1, 8). Aussi, Paul exhorte les frères de l'assemblée de Rome « par notre seigneur Jésus Christ et par l'amour de l'Esprit » à combattre avec lui dans leurs prières à Dieu pour lui (Romains 15, 30). Il est par ailleurs fait mention dans le livre de Néhémie de « son bon Esprit » (Néhémie 9, 20). Pareillement dans le Psaume 143 au verset 10, il est écrit : « que ton bon Esprit me conduise ».

Le Saint Esprit est aussi « l'Esprit de L'Eternel, l'esprit de sagesse, et d'intelligence, l'esprit de conseil, et de force, l'esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel » (Esaïe 11, 2), ou encore « l’Esprit de sainteté » (Romains 1, 4). En effet, l'une de ses caractéristiques essentielles, c'est sa sainteté, et nous les croyants « sommes élus (…) en sainteté de l'Esprit » (1 Pierre 1, 2). Le même apôtre nous exhorte : « vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ; parce qu'il est écrit : Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pierre 1, 16). Remarquons qu'il n'est pas dit « comme moi je suis saint » – car il est une sainteté qui n'appartient qu'à Dieu (Apocalypse 15, 4) – mais « car moi je suis saint ». Effectivement, nous participons en Christ à sa sainteté (Hébreux 12, 10).

Nous sommes aussi encouragés à le laisser nous remplir : « soyez remplis de l'Esprit » (Ephésiens 5, 18). Ou encore comme un frère l'a dit : « cherchez dans l'Esprit votre plénitude ». Le Père de notre Seigneur Jésus Christ veut « selon les richesses de sa gloire » nous fortifier « en puissance par son Esprit, quant à l'homme intérieur » (Ephésiens 3, 16). Il est pour nous maintenant cet « autre consolateur » (Jean 4, 16), ce que Jésus était pour ses disciples durant sa vie ici-bas. Enfin, Il est aussi cette onction d'huile fraîche pour chaque jour de notre vie (Psaumes 92, 10).

A la suite de ces quelques encouragements tirés de Sa parole, nous comprenons tous bien que nous devons « prendre garde à marcher soigneusement, non pas comme étant dépourvus de sagesse mais comme étant sages, saisissant l'occasion parce que les jours sont mauvais » (Ephésiens 5, 15-16), ce qui revient d'abord à ne pas attrister l'Esprit (Ephésiens 4, 30). En effet, si nous ne l'attristons pas, Il nous conduira « dans toute la vérité » (Jean 16, 13). Que peut-il y avoir de plus merveilleux que « toute la vérité », sachant justement que le Seigneur Jésus est la vérité (Jean 14, 6).

Que Dieu dans sa grâce nous bénisse tous.

Votre frère Lionel