J'ai à cœur d'écrire ce petit article, sur ce sujet tellement pratique et important : « les noces de l'Agneau ». Je ne l'écris pas pour un parti, mais pour le corps de Christ, pour tous ceux qui ont en eux le témoignage du Saint Esprit qu'ils sont « enfants de Dieu » (Romains 8, 16). Tous ceux qui savent que « leurs péchés sont pardonnés par son nom » (1 Jean 2, 12). Ce nom qui est « au-dessus de tout nom », le nom de Jésus (Philippiens 2, 10).
Chers frères et sœurs, savez-vous que le jour vient où seront célébrées dans le ciel les noces de l'Agneau ? En Apocalypse 19, 7 nous lisons : « les noces de l'Agneau sont venues ; et sa femme s'est préparée ». En ce jour-là, le Seigneur se présentera « l'assemblée à lui-même, glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride ; ni rien de semblable ... sainte et irréprochable » (Éphésiens 5, 27).
Avant cela, l'enlèvement des saints aura eu lieu. La Bible, parole de Dieu, nous informe clairement à ce sujet : « les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l'air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4, 16-17). A maintes reprises, le Seigneur lui-même nous avertit sur sa prompte venue : « Je viens bientôt » (Apocalypse 22, 7, 12 et 20).
Il vient donc chercher son assemblée, son église, celle qu'il aime, pour laquelle il s'est livré à la croix subissant la méchanceté des hommes et surtout la colère de Dieu contre le péché : « Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5, 25). Elle est pour Lui cette « perle de très grand prix » pour laquelle « il vendit tout ce qu'il avait, et l'acheta » (Matthieu 13, 46).
Que de souffrances il a dû endurer pour cela. L'épée s'est réveillée « contre mon berger, contre l'homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ; frappe le berger » (Zacharie 13, 7). C'est mon péché et ton péché qui l'ont conduit à cette mort atroce, à ces souffrances indicibles de la croix et de l'abandon lorsque Dieu, son Dieu, « a fermé l'accès à sa prière » (Lamentations de Jérémie 3, 8).
Oui, nous le chantons :
Tu fus seul sur la croix
Buvant la coupe amère,
Sans qu'un cœur vînt répondre
A ton cri douloureux
(Hymnes & Cantiques 11)
C'est cette mort, mais aussi cette victoire (car il est ressuscité) que nous célébrons, dimanche après dimanche à la table du Seigneur, jusqu'à ce qu'Il vienne.
Mais revenons aux noces de l'Agneau, que fait-elle, sa bien-aimée, en attendant ce glorieux moment des noces ? Elle tisse sa robe de mariée, elle « s'est préparée ; et il lui a été donné d'être vêtue de fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les actes justes des saints » (Apocalypse 19, 8).
Les noces de l'Agneau n'auront lieu qu'après le jugement de la fausse église (Apocalypse 19, 2).
Je désirerais te poser une question, à toi qui lis ces lignes : te prépares-tu pour ces noces ? Ou bien, vis-tu malgré ta profession de foi chrétienne comme il te plaît, faisant ta propre volonté, sans te soucier du Christ ? Fais-tu partie de cette fausse église « que le Seigneur va vomir de sa bouche » (Apocalypse 3, 16) ? Ou bien « de l'assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre fils » (Actes 20, 28) ? « Mais au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici l'époux ; sortez à sa rencontre » (Matthieu 25, 6). Les vierges sages avaient pris de l'huile dans leurs lampes (le Saint Esprit) ; les folles, non : « l'époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant, Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas » (Matthieu 25, 10, 11 et 12). « Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, celui-là n'est pas de lui » (Romains 8, 9).
Que le Seigneur nous encourage et nous interpelle tous par ces quelques réflexions sur sa Parole.
« Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d'auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari » (Apocalypse 21, 2)
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