Où se réunir ?

 

 

Tous ceux qui connaissent la Parole de Dieu, pas seulement d'une façon intellectuelle mais dans leurs cœurs, ne peuvent que constater que l’église dans son ensemble, telle que nous la voyons de nos jours, ne ressemble plus aux caractères décrits dans la première épître à Timothée, où elle est présentée comme la « maison de Dieu », « la colonne et le soutien de la vérité » (1 Timothée 3. 15). Elle est devenue « une grande maison », dans laquelle il ne se trouve pas seulement « des vases à honneur, mais aussi des vases à déshonneur » (2 Timothée 2. 20).

Devant ce constat, devons-nous continuer à nous réunir comme si tout était en ordre là où nous avons l'habitude d'aller ? Dieu n'a-t-il pas un chemin dans lequel nous pourrons marcher à sa gloire, où nous pourrons expérimenter sa puissance ?

N’y a-t-il pas un lieu où nous pourrons adorer le Père « en esprit et en vérité » (Jean 4. 23-24), où nous ne dépendrons plus de l'homme (clergé) qui trouve son plaisir à organiser l'église et à prendre bien souvent la place du Saint Esprit ? N’y a-t-il pas un lieu où chaque frère en Christ aura la complète liberté de faire valoir ce que Dieu lui a confié (don, ministère), où le Seigneur Jésus sera reconnu comme le chef de son assemblée, où Lui seul aura toute l'autorité, où tous dépendent de Lui, un lieu où l'Esprit Saint ne sera plus attristé (Éphésiens 4. 30), où la Parole de Dieu sera prise au sérieux ? Voilà l'église comme l'apôtre Paul nous la décrit dans ses épitres. Ne pensons pas que cela soit trop beau. La parole nous enseigne ces choses, et nous devons lui obéir.

Peut-être me demanderez-vous : Comment réaliser un tel rassemblement, comment être sûr que le Seigneur nous approuve ? Pour cela, il suffit simplement de retourner à « ce qui était dès le commencement » (1 Jean 1. 1).

Que devons-nous faire ? Premièrement, nous humilier devant Dieu, car nous sommes tous responsables de cette ruine ; ensuite, nous demander quelle est la volonté de Dieu. Séparons-nous de tout ce qui est en désaccord avec l'Écriture. Mortifions la chair (le moi) et soyons revêtus du nouvel homme (Colossiens 3. 10). Ayons à cœur de plaire au Seigneur en toutes choses, de lui obéir.

Nous devons sortir de tous les systèmes de la chrétienté où la libre action du Saint Esprit n'est pas reconnue, car, nous dit l'Écriture, « le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu » (1 Pierre 4. 17). « C'est pourquoi sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Seigneur » (2 Corinthiens 6. 17). Quant à « Babylone la grande » (grande par son orgueil et non par son humilité) : « Et j'entendis une autre voix venant de ciel, disant : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies » (Apocalypse 18. 4)

Mettons la Parole en pratique, et ne nous bornons pas à l'écouter seulement, car cela est une séduction (Jacques 1. 22). Nous sommes exhortés par l'Écriture « à poursuivre la justice, la foi, l'amour, la paix… ». Avec qui ? Tout seul ? Non, mais : « … avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur » (2 Timothée 2. 22).

Voilà le rassemblement au nom du Seigneur : « Là ou deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Matthieu 18. 20). Quelle promesse merveilleuse ! Croyons-la ! Il nous est donné, pour plusieurs d'entre nous, de réaliser cette présence bénie du Seigneur dans nos cultes d'adoration − certes dans la faiblesse, mais Il est là. Il est celui qui, vainqueur de la mort (Psaumes 22. 21), entonne la louange au milieu de la congrégation : « J'annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation » (Psaumes 22. 22).

Il est ressuscité, et Il nous dit : « Oui, je viens bientôt » et nos cœurs répondent : « Amen ; viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22. 20).