Prospérer

 

 

Si nous nous penchons avec attention sur la Bible, Parole de Dieu, nous ne pouvons pas passer à côté du fait évident que Dieu, notre Père, désire pour nous, ses enfants, que nous prospérions.

Je dis «pour nous ses enfants» car tous ne sont pas ses enfants. Nous sommes tous des créatures de Dieu, mais pas tous ses enfants. On ne devient enfant de Dieu que par la nouvelle naissance (Jean 3, 3-7). Lorsque, par la foi, nous recevons Jésus comme celui qui est mort sur la croix pour expier tous nos péchés — celui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois maudit de la croix —, lorsque nous nous reconnaissons coupables, perdus et morts dans nos fautes et dans nos péchés, alors il y a pour nous un plein pardon, une complète réconciliation avec Dieu qui devient notre Père, et qui ne désire après cela qu'une chose : c'est que nous portions «du fruit, plus de fruit, beaucoup de fruit» (Jean 15, 1-8) et que «nous prospérions à tous égards comme notre âme prospère» (3 Jean 2).

Peut-être, me diriez-vous : Les incroyants aussi prospèrent. Oui, vous avez raison. La Bible le déclare sans ambiguïté : «Voici, ceux-ci sont des méchants, et ils prospèrent dans le monde, ils augmentent leurs richesses» (Psaumes 73, 12), mais elle nous avertit aussi du piège des «richesses injustes» (Luc 16, 11). «Et il (Jésus) leur dit une parabole, disant : Les champs d'un homme riche avaient beaucoup rapporté ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je, car je n'ai pas où je puisse assembler mes fruits ? Et il dit : j'abattrai mes greniers et j'en bâtirai de plus grands, et j'y assemblerai tous mes produits et mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d'années ; repose-toi, mange, bois, fais grande chère. Mais Dieu lui dit : Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ces choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche quant à Dieu» (Luc 12, 16-21).

Il est dans le plan de Dieu notre Père que ses enfants prospèrent à tous égards, mais surtout que nous soyons tous riches spirituellement, car Dieu dans sa grâce «nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ» (Éphésiens 1, 3). «Et vous avez tout pleinement en lui» (Colossiens 2, 10). L'une des très belles promesses faite par Dieu à Israël, son peuple terrestre, est : «L'Éternel t'ouvrira son bon trésor» (Deutéronome 28, 12). Quel est le bon trésor de l'Éternel pour nous maintenant ses bien-aimés enfants ? N'est-ce pas le Christ Jésus notre Seigneur, celui en qui « sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance» (Colossiens 2, 3) ?

Nous trouvons plus de 60 fois le terme «prospérer» dans l'Ancien Testament, mais seulement 2 fois dans le Nouveau : dans Éphésiens 6, lorsqu'il est question d'honorer ses parents avec une promesse : «afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre» (Ephésiens 6, 2) et le second, dans 3 Jean : «Bien-aimé, je souhaite qu'à tous égards tu prospères et que tu sois en bonne santé, comme ton âme prospère» (3 Jean 2). Dieu peut permettre que notre bien-être s'améliore, et que les biens augmentent, mais nous devons prendre garde de ne pas y mettre notre cœur (Psaumes 62, 10). Ne soyons pas comme les incrédules qui ne cherchent que les choses de la terre.

Cherchons premièrement dans nos vies le royaume de Dieu et sa justice et tout le reste nous sera donné par-dessus (Matthieu 6, 33). «Ne mettons pas notre confiance dans l'incertitude des richesses ; mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses richement pour en jouir» (1 Timothée 6, 17).

Notre âme prospère-t-elle ? Si oui nous serons des bienheureux, qui trafiquent et attendent le retour de leur maître et Seigneur (Luc 19, 13-14).

Votre frère en Christ,

Lionel qui, avec vous, attend le Seigneur de gloire : Jésus.

Là-haut, dans la maison du Père,
En toi, Jésus, j'ai tous les biens,
Tous les trésors du sanctuaire.
Seigneur, ta face est ma lumière.
Ta gloire et ton amour sont miens.

Hymnes et cantiques n°113