Nous avons à cœur de nous entretenir, avec le secours de l'Esprit, de la personne du Seigneur Jésus Christ et de l’intérêt que nous lui portons.
Qu'est-Il pour nous ? Qu'est-Il pour vous ?
Pour nous croyants, il est le fils unique du Père, celui qui sur la croix s'est chargé de nos péchés, et a subi à notre place « le châtiment qui nous donne la paix » (Esaïe 53,5)
Ce salut en Christ fut premièrement présenté aux Juifs, son peuple selon la chair. Qu'en ont-ils fait ? La Bible ne peut être plus claire là-dessus. Ils l'ont complètement rejeté : « Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19,14).
Ils n’ont pas su reconnaître dans cet homme humble, le fils du charpentier, leur Messie, le Fils de David, l'Oint de l’Éternel. Ils n'ont eu pour lui « aucune estime » (Esaïe 53,3). Pire que cela lorsque le Saint Fils de Dieu sur la croix subissait leurs moqueries, ils l'ont « estimé battu, frappé de Dieu, et affligé » (Esaïe 53,4). Certes, il fut sur la croix battu, frappé de Dieu, et affligé, mais : « à cause de la transgression de mon peuple : lui, a été frappé » (Esaïe 53,8).
Un autre passage de l’Écriture nous montre très clairement quel est le prix de leur estimation du Messie : « et L’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j'ai été estimé par eux. Et je pris les trente pièces d'argent, et je les jetais au potier. » (Zacharie 11,13). Cela nous fait penser à ce passage du Nouveau Testament : « Alors l'un des douze, appelé Judas Iscariote, s'en alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai ? Et ils lui comptèrent trente pièces d'argent » (Matthieu 26,14-15). « Or, quand le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir. Et l’ayant lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. Alors Judas qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, ayant du remords, reporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, disant : J'ai péché en livrant le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe ! tu y aviseras. Et ayant jeté l'argent dans le temple, il se retira ; et s'en étant allé, il se pendit. Mais les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d'argent dirent : il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang. Et ayant tenu conseil, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier » (Matthieu 27,1-7).
« Il (Jésus) vint chez soi, et les siens (les juifs) ne l'ont pas reçu » (Jean 1,11). « Mais à tous ceux qui l'ont reçu, (juifs et gens des nations) il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu savoir à ceux qui croient en son nom » (Jean 1,12). Dans la liste de ceux qui ont eu pour Christ une haute estime nous avons Moïse « qui étant devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille du Pharaon choisissant plutôt d'être dans l'affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, estimant l'opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de L’Égypte » (Hébreux 11, 24-26). Quel exemple pour nous, pour qui le monde avec toutes ses richesses a encore bien trop d'attrait, en particulier le monde religieux duquel nous sommes appelés à « sortir vers Lui (Jésus) portant son opprobre » (Hébreux 13,13-14).
Quant à Sara, malgré son âge bien avancé, elle « reçut la force de fonder une postérité... puisqu'elle estima fidèle celui qui avait promis » (Hébreux 11,11). « Autant il y a de promesses de Dieu, en lui (le Christ) est le oui et en lui l'amen, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1 : 20) : « Par la foi Abraham étant éprouvé, a offert Isaac.. ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d'entre les morts » (Hébreux 11,18-19). Nous aussi nous « croyons en celui qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Romains 4,24-25).
Il y a eu dans le Nouveau Testament des hommes de Dieu qui, comme l'apôtre Paul, ont considéré « toutes choses comme étant une perte à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus », ayant estimé ces choses comme des ordures afin de gagner Christ (Philippiens 3,8). De même, les disciples du Seigneur après avoir été battus pour leur foi, « se réjouirent d'avoir été estimés dignes de souffrir des opprobres pour le nom » (Actes 5,40-41).
Puissions-nous frères et sœurs par la grâce de notre Dieu faire partie de ces hommes qui étaient « estimés fidèles » (Néhémie 13,13).
« Ceux qui m'honorent, je les honorerai ; et ceux qui me méprisent seront en petite estime » (1 Samuel 2,30).
Lionel
Pour être informé de la parution des nouveaux messages,
vous pouvez laisser ci-dessous votre adresse e-mail