Il y a bien longtemps que j'ai à cœur d'écrire quelques mots sur cette doctrine de la Bible relativement à la mort du Seigneur Jésus-Christ sur la croix. Premièrement, sa mort pour nos péchés, deuxièmement, notre mort avec Lui.
Christ est mort pour nos péchés
Le premier aspect de sa mort pour nous est relativement bien compris, bien qu'il y ait de nombreux croyants qui manquent d'assurance quant à leur salut, et qui n'en jouissent pas. Pourtant, la Parole est tout à fait claire sur ce sujet. Elle nous dit : « Christ est mort pour nos péchés » (1 Corinthiens 15, 3). « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (la croix) (1 Pierre 2, 24) et « quiconque croit en lui (Christ) reçoit par son nom le pardon des péchés » (Actes 10, 43). « En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés » (Ephésiens 1, 7) et, comme résultat de cette œuvre parfaite qui a pleinement satisfait Dieu dans tous ses attributs et surtout dans son amour, la vie éternelle : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6, 47). « Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 6, 23, version LSG). Notons bien ce que dit l'Ecriture : « le don gratuit de Dieu ». Nous ne saurions l'acquérir par nos bonnes œuvres; « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ephésiens 2, 8). Seul Jésus-Christ a fait ce qu'aucun autre homme n'aurait pu faire, car il est écrit : « Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, (car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu'il y renonce à jamais) » (Psaumes 49, 7-8).
Si le salut est gratuit pour nous, notre Seigneur Jésus, lui, a payé un prix terrible pour que nous puissions être sauvés. Il a dû, sur la croix, pendant les trois heures de ténèbres, boire toute entière la coupe de la colère de Dieu. Il fut, comme le dit un cantique, « transpercé des traits de Jéhovah ». La colère d'un Dieu saint, courroucé contre le péché, est tombée sur lui. « Celui même qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous » (Romains 8, 32).
Pécheur, qui que tu sois, ne prends pas ces choses à la légère. Il y va de ta destinée éternelle.
Le chrétien est mort avec Christ
Nous aimerions maintenant nous pencher sur un autre aspect de la mort de Jésus sur la croix : notre mort avec lui. Notre problème n'était pas seulement que nous commettions des péchés mais que nous avions une nature qui prenait du plaisir à pécher. Nous étions esclaves du péché. Nous étions, comme l'apôtre Paul l'écrit, « charnels, vendus au péché » (Romains 7, 14), « esclaves du péché » (Romains 6, 17). « Nous livrions nos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité pour l'iniquité » (Romains 6, 19). Nous comprenons bien le cri de l'apôtre Paul : « Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Romains 7, 24).
Pour trouver la solution à cet esclavage, il nous faut revenir à la mort de notre Seigneur Jésus sur la croix. Là, je vois que non seulement Christ est mort pour moi, mais que je suis mort avec Lui, que ma vieille nature adamique a reçu sa sanction.
Je suis donc libre. « La loi de l'Esprit de vie en Jésus Christ, m'a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8, 2). Il n'est pas écrit « m'affranchira », mais «m'a affranchi ». L'œuvre de grâce est faite. J'ai le droit de me tenir pour mort au péché, non pas pour mourir mais parce qu'en Christ, « je suis mort ».
Ressuscité avec Lui
Je suis aussi ressuscité avec Lui. Je suis une nouvelle création. Je peux désormais faire ce que l'apôtre Paul dit aux Colossiens. « Cherchez les choses qui sont en haut... pensez aux choses qui sont en haut... car vous êtes morts » (Colossiens 3, 1-3). C'est par la foi seulement que l'Esprit Saint, l'Esprit de vérité, nous conduit à la jouissance de toutes ces vérités. Ce qui, bien souvent, est un obstacle à la réalisation de ces vérités dans nos vies provient du fait que nous connaissons ces passages de la Parole plus dans nos intelligences que dans nos cœurs.
Votre frère, en Christ qui vient bientôt.
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