« Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais... » (Esaïe 64, 1 – version L. Segond)
Nous le savons, ce sera le cri du résidu menacé et persécuté par l'Antichrist. Ci-dessous, en guise d'introduction, quelques pensées publiées sur le site Bibliquest :
En raison de l’alliance entre l’Antichrist et le chef de l’empire romain, et du déploiement de leurs armées, ainsi que du danger menaçant du côté de l’Assyrien, le résidu se trouve dans la plus grande détresse. Toutefois ces pauvres croyants savent que le secours ne peut venir que d’un seul côté, celui de leur Dieu. Aussi lui adressent-ils leur supplication : « Oh ! si tu fendais les cieux ! Si tu voulais descendre, et que devant toi les montagnes se fondissent ! » (Esaïe 64, 1 ; cf. 63, 15). Lorsque la tribulation aura atteint son plus haut degré, les cieux s’ouvriront en effet. Le Fils de l’homme apparaîtra dans sa gloire comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Matthieu 24, 27, 30 ; 2 Thessaloniciens 1, 7 ; Apocalypse 19, 11-21). Sa venue sera caractérisée par le jugement sur ses adversaires, « comme le feu brûle les broussailles, comme le feu fait bouillonner l’eau » (Esaïe 64, 2). Voir également Psaumes 18, 9 et 144, 4-5.
Mais, pour nous les croyants de ce temps de la grâce, le ciel s'est déjà pleinement ouvert, le Seigneur Jésus est descendu du ciel. Le moment était venu où Dieu allait se révéler dans toute sa plénitude. L'Ecriture nous dit : « personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l'homme qui est dans le ciel » (Jean 3, 13).
Oui le ciel n'a pu contenir cet amour plus longtemps, le Fils de Dieu est devenu homme, il s'est incarné dans le sein de la vierge. « La Parole est devenue chair, et habita au milieu de nous... pleine de grâce et de vérité » (Jean 1, 14). Mais il y avait encore une chose qui devait être déchirée : c'était le voile du temple, voile qui nous fermait l'accès à Dieu. Mais la Parole nous instruit que, lorsque « Jésus rendit l'esprit, (sa mort), le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas » (Matthieu 27, 50-51). Notre cœur est lui aussi recouvert d'un voile et qui doit être déchiré : cela se produit à notre conversion (Joël 2, 13). L'Epitre aux Hébreux nous apprend que nous avons maintenant « une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu'il nous a consacré à travers le voile, c'est-à-dire sa chair… approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi » (Hébreux 10, 19-21). Dieu, dans sa grâce infinie, nous a fait don de ce qu'il avait de plus précieux à son cœur, le Fils de son amour. Celui qui depuis toute éternité faisait et fait la joie de son cœur. Mais quel accueil les hommes lui ont-ils fait ? Quel accueil lui as-tu fait dans ta vie ? Quel accueil lui avons-nous fait dans notre vie ? Lui avons-nous ouvert toutes les portes de notre être ? Est-il le Sauveur et Seigneur de nos vies ? Ou bien nous sommes-nous réservés des places dans nos cœurs, où il ne peut pas pénétrer, où il ne peut entrer, où il ne peut pas exercer sa seigneurie ?
« L'amour de Dieu est-il véritablement consommé en nous ? » (1 Jean 2, 5). Aimons-nous les frères ? « Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a point en lui d'occasion de chute » (1 Jean 2, 10). « Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l'un l'autre, Dieu demeure en nous et son amour est consommé en nous » (1 Jean 4, 12). Nous sommes dans un temps où l'on parle beaucoup de l'œuvre de Dieu et surtout de l'évangélisation, et cela est très bien. Mais n'oublions jamais que c'est : « A ceci que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 35). Lui avons-nous abandonné notre volonté ? Ou retenons-nous encore quelque chose pour nous-mêmes ? Oui, frères et sœurs : « la volonté de Dieu est bonne et agréable et parfaite » (Romains 12, 2). Dieu veut notre bonheur et notre plénitude bien plus que nous-mêmes, faisons-lui confiance, Il nous conduira, laissons-Le diriger nos vies, Il nous aime.
Si tu n'as pas encore accepté son salut (salut absolument gratuit pour toi), tourne-toi vers Lui (Jésus), Lui confessant tes péchés et reçois par la foi la vie éternelle.
« Je t'ai aimée d'un amour éternel ; c'est pourquoi je t'attire avec bonté » (Jérémie 31, 3).
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