Lorsque l'apôtre Pierre adressait cette exhortation : "Soyez saints", il n'écrivait pas seulement à des serviteurs de Dieu ayant un service particulier, mais il s'adressait à tout le peuple de Dieu.
Une exhortation adressée à chacun des chrétiens
Chaque chrétien, chaque chrétienne, est un serviteur de Dieu, un esclave du Maître qui nous a rachetés par son sang précieux. La parole exhorte « chacun de nous » à mettre au service des autres le don que nous avons reçu (1 Pierre 4, 10). Il nous est dit « qu'à chacun est donné la manifestation de l'Esprit en vue de l'utilité... mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses ; distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12, 7-11).
Dieu, dans Sa grâce, veut bien se servir de chacun de nous, mais pour cela nous devons être « saints dans toute notre conduite ; parce qu'il est écrit : Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pierre 1, 15-16). Pourquoi devons-nous être saints ? « Parce que celui qui nous a appelés est saint » (v. 15).
Car Dieu est saint
Quand le prophète Esaïe eut une vision de l'Eternel dans son temple, il n’entendit pas les séraphins dire « Puissant, puissant, clément, clément » comme certaines religions le proclament mais : « Saint, saint, saint, est l’Eternel des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Esaïe 6, 3).
Oui, Dieu est saint. « Qui ne te craindrait, Seigneur, et qui ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint » (Apocalypse 15, 4).
Soyons saints dans toute notre conduite
Avant notre conversion, nous étions dans nos péchés, « morts dans nos fautes et dans nos péchés » (Éphésiens 2, 1).
Mais maintenant, en Christ, « nous sommes morts au péché [...] et celui qui est mort, est justifié du péché » (Romains 6, 2 et 7, note "non pas des péchés"). En Christ, nous avons été sanctifiés (1 Corinthiens 1, 2 ), nous sommes des « saints » (1 Corinthiens 3, 17).
Cette sainteté qui est maintenant la nôtre en Christ, nous avons à la manifester « dans toute notre conduite », et ne plus nous « conformer à nos convoitises d'autrefois pendant notre ignorance » (1 Pierre 1, 14).
Combien nous devons désirer cette sainteté, c'est-à-dire la séparation d'avec le mal, dans notre marche chrétienne ! Nous mesurons mal les conséquences, sur la terre et dans le ciel, d'une vie dans la lumière et à la gloire de Dieu.
Zacharie, père de Jean, rempli de l'Esprit Saint, prophétisa, disant : « Béni soit le Seigneur ... de nous accorder, étant libérés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en sainteté et en justice devant lui, tous nos jours » (Luc 1, 74-75).
« Car c'est ici la volonté de Dieu, votre sainteté » (1 Thessaloniciens 4, 3).
« La sainteté sied à ta maison » (Psaume 93, 5).
Que le Seigneur nous encourage tous.
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