Toutes les choses qui sont arrivées à Israël dans la Bible, sont pour nous, les chrétiens, des types* et des exemples. Elles ont été écrites pour nous servir d'avertissement, « à nous, que la fin des siècles ont atteints » (1 Corinthiens 10, 11).
Souvent, nous entendons des chrétiens nous dire qu'ils ne comprennent pas l'Ancien Testament. Pourtant, conduits par l'Esprit de Dieu, nous devrions le comprendre et nous en nourrir. N'est-il pas écrit dans la Parole de Dieu que : « Quand celui-là, L'Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16, 13) - Ancien Testament compris ? Il est aussi écrit : « Ta parole est la vérité » (Jean 17, 17), et également : « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 3, 16).
« Toute écriture est inspirée de Dieu. » Ce n'est pas, comme certains ignorants le disent, une parole écrite qui viendrait de l'homme. Pierre, l'apôtre du Seigneur, a lui-même écrit : « Car la prophétie n'est jamais venue par la volonté de l'homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint » (2 Pierre 1, 21). Lisons la Parole toute entière, de la Genèse à l'Apocalypse, et demandons dans la prière au Seigneur de gloire de nous la faire comprendre.
Nous pensons à ces deux disciples qui, le 3ème jour après la crucifixion de Jésus, s'éloignaient de Jérusalem, s'entretenant et raisonnant ensemble sur toutes les choses qui étaient arrivées. Jésus lui-même, s'étant approché, se mit à marcher avec eux. Mais leurs yeux étaient retenus, de manière qu'ils ne le reconnurent pas. Et il leur dit : « Quels sont ces discours que vous tenez entre vous en marchant, et vous êtes tristes ? » (Luc 24, 17). Pourquoi étaient-ils tristes ? Parce qu'ils n'avaient pas compris que le Christ devait souffrir et ressusciter. « Et il (Jésus) leur dit : O gens sans intelligence et lents de cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? Et commençant par Moise et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les écritures les choses qui le regardent » (Luc 24, 25-27). Si vous ne comprenez pas l'Ancien Testament, c'est peut-être parce que vous n'avez pas laissé le Seigneur vous l'expliquer. Pourtant c'est son désir que vous puissiez vous nourrir de tout l'enseignement que contient le Saint Livre, car il ne nous parle que de Christ.
- Par exemple, dans la Genèse, prenez l'arche de Noé : de qui nous parle-t-elle ? de Christ qui nous sauve de la colère qui va bientôt tomber sur un monde impie. Avons-nous pris Christ comme notre arche de salut ? (Genèse 7).
- Prenons le livre de l'Exode : comment être libéré de l'Égypte, de la tutelle de Satan le chef de ce monde ? (Jean 14, 30). Comment être racheté si ce n'est par le sang de l'agneau sur le linteau de la porte (notre cœur) : « Le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1, 19).
- Comment ensuite adorer ce Dieu qui nous a sauvés ? Lisez pour cela le livre du Lévitique : vous commencerez par l'holocauste qui nous parle de Christ s'offrant à Dieu, après cela viendra l'offrande de gâteau de fleur de farine, qui nous parle de son humanité parfaite, puis, à la fin, le sacrifice pour le péché.
- Puis vient le quatrième livre de Moise, les Nombres, titre du livre en Hébreu : dans le désert. Ce livre nous parle de la marche d'Israël à travers le désert. « Il y a onze journées depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séhir, jusqu'à Kadès-Barnéa - Et il arriva, en la quarantième année » (Deutéronome1, 2-3). Ce trajet leur prit 40 ans ; il aurait pu être fait en 11 jours. Pourquoi ? Ils furent retardés par leur incrédulité. Comme nous, les chrétiens, ils étaient lents de cœur à croire. Prenons garde de ne pas leur ressembler, car nous sommes nous aussi dans le désert de ce monde.
- Allons maintenant dans le livre de Josué, qui est un type de notre Chef, le Christ, qui nous mène au combat et qui se présente à Josué « comme le chef de l'armée de l'Éternel » (Josué 5, 14). Si nous lui obéissons nous irons de victoire en victoire (1 Corinthiens 15, 57). « Et c'est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi » (1 Jean 5, 4). Mais avant de rentrer dans le pays de la promesse, il faut traverser le Jourdain (type de la mort), la mort avec Christ. Combien ces réalités sont merveilleuses, mais il nous faut les expérimenter. Y-a-t-il des Jéricho devant vous ? Conduits par notre chef, le Christ, elles tomberont. A Lui soit toute la gloire. Ce qui manque le plus de nos jours, malheureusement, c'est la foi. Car il y a le grand danger de savoir beaucoup de choses, d'une façon trop intellectuelle, et de ne pas laisser la parole de Dieu avoir toute son autorité sur nos vies, sur nos cœurs.
Regardons de près dans la loi parfaite, celle de la liberté (Jacques 1, 25). Si nous le faisons nous serons des bienheureux dans notre activité. Oui, il faut se pencher de près sur l'Écriture qui ne parle jamais en vain. (Jacques 4, 5). Ne soyons pas amis du monde. Un homme, ami du monde, même s'il confesse le Christ, ne peut jouir de l'amour du Père. Pensons au juste Lot qui, tout en étant un croyant, se trouvait au mauvais endroit, dans Sodome. Nous savons tous les conséquences qui suivirent (2 Pierre 2, 6-8). Cette histoire est un sérieux avertissement pour nous, et annule les déclarations d'après lesquelles il faudrait nous mêler au monde pour aider à le remettre en bon état devant Dieu. Ne choisissons pas comme lui les villes de la plaine et ne dressons pas nos tentes près de Sodome, le monde avec tous ses attraits (Genèse 13, 12-13). Habitons plutôt comme notre père Abraham dans le pays de Canaan (pour nous les lieux célestes - Colossiens 3, 1-3). Alors, tous ces types de l'Écriture deviendront pour nous des réalités.
Ne devenons pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis (Hébreux 6, 12).
Que le Seigneur Jésus lui-même nous encourage tous, par cette petite réflexion et fortifie notre foi en lui de plus en plus.
Votre frère Lionel
* Un "type" de l'Ancien-Testament, est la préfiguration d'une chose révélée clairement dans le Nouveau-Testament. L'antitype est ce dont parlait, en figure, le type.
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