« Car les yeux de l'Éternel parcourent toute la terre, afin qu'il se montre fort, en faveur de ceux qui sont d'un cœur parfait envers lui » (2 Chroniques 16, 9).
Sommes-nous de ceux qui possédons un cœur parfait envers Lui ? Est-ce que nous nous posons cette question ? Ou bien faisons-nous partie de ces chrétiens qui ne jouissent pas de cette bénédiction si merveilleuse ? Il ne s'agit pas seulement de savoir que nous irons au ciel, après la mort ou à l'enlèvement de l'église, mais si, déjà sur cette terre, nous vivons pour lui plaire. « Lui plaire à tous égards » (Colossiens 1, 10).
Mais qu'est-ce qu'un cœur parfait selon l'Écriture ? C'est un cœur qui a saisi par la foi sa position en Christ, comme non seulement sauvé de la mort éternelle, mais affranchi dès ici-bas de la puissance du péché. C'est un cœur qui est dans une relation céleste avec Christ, qui maintient la chair dans la mort de la croix et qui vit dans les lieux célestes. « Portant toujours partout dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4, 10).
Beaucoup d'évènements actuels nous montrent que « le salut est plus près que lorsque nous avons cru : la nuit est fort avancée, et le jour s'est approché » (Romains 13, 11-12). Notons bien que le jour ne s'approche pas, mais qu'il s'est approché. D'où l'exhortation qui suit : « Rejetons donc les œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière… ne prenez pas soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises » (Romains 13, 11-14). L'apôtre Pierre lui aussi nous avertit : « la fin de toutes choses s'est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier » (1 Pierre 4, 7).
Savons-nous, le matin et dans nos journées, nous arrêter pour prendre un moment pour la prière, pour recentrer notre marche avec le Seigneur ? Ou bien sommes-nous tellement pris par nos activités (même les plus légitimes), que nous ne prenons pas le temps de nous attarder dans la présence du Ressuscité ?
N'oublions pas que le monde, la chair et Satan, sont nos pires ennemis, et que nous ne pouvons pas nous laisser aller. Il faut, comme l'apôtre Pierre nous le dit : « Veillez pour prier ». Le Seigneur Jésus nous encourage à la prière (Luc 18, 1-8). Paul nous exhorte à « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5, 17). Jude, esclave de Jésus Christ, nous exhorte à prier « par le Saint Esprit » (Jude 20). Oui, cette vie de communion avec notre Seigneur Jésus Christ est la chose la plus belle qui puisse exister sur cette pauvre terre. Elle consiste à goûter, comme nous le dit l'apôtre Pierre, « que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2, 3). « Goûtez et voyez que l'Éternel est bon ! Bienheureux l'homme qui se confie en lui ! » (Psaumes 34, 8).
Il est en effet bienheureux l'homme qui dépend en tout de son Seigneur, qui le connait personnellement et qui fait sa volonté, la volonté de Dieu. Empressons-nous de le dire : il s´agit d´une volonté « bonne et agréable et parfaite » (Romains 12, 2). Cette volonté est non seulement bonne, ce qui est déjà merveilleux, mais elle est aussi agréable. Le nouvel homme s'en nourrit. Dieu notre Père ne nous demande pas d'aimer ce qui est imparfait, mais au contraire d´aimer sa volonté qui est parfaite, car elle nous conduit toujours plus à connaître et à aimer son propre Fils, le Seigneur Jésus Christ. Il est nécessaire de dire que le Seigneur, seul, a vécu cette vie de dépendance d'une manière absolue, mais nous, qui sommes ses disciples, nous devons et pouvons marcher sur ses traces (1 Pierre 2, 21).
Peut-être t'es-tu refroidi dans ton amour pour Lui, et as-tu laissé le monde prendre sa place dans ta vie, et as-tu attristé son Esprit Saint et perdu la joie de sa présence ? Que faire ? Revenir à Lui ! « Je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon, dit l'Éternel » (Jérémie 3, 12). « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1, 9).
Que le Seigneur nous encourage tous par cette simple réflexion, et qu'Il incline nos cœurs à l'amour de Dieu et à la patience du Christ (1 Thessaloniciens 3, 5).
Si tu ne connais pas encore le Seigneur Jésus Christ comme ton Seigneur et Sauveur personnel, il est temps pour toi de faire cette démarche de foi, d'aller à lui, lui confessant tes péchés et de recevoir son pardon. « Quiconque croit en lui (Jésus) reçoit par son nom le pardon des péchés » (Actes 10, 43).
Votre frère en Christ, Lionel
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