«J'ai demandé une chose à l'Éternel, je la rechercherai» (Psaume 27, 4)
«Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l'avoir saisi; mais je fais une chose» (Philippiens 3, 13-14)
«Marthe, Marthe, tu es en souci et tu te tourmentes de beaucoup de choses, mais il n'est besoin que d'une seule» (Luc 10: 41-42)
Quand nous observons attentivement l'état de l'Église ou la maison de Dieu (1Timothée 3, 15), nous constatons qu'elle est devenue «une grande maison», dans laquelle «il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, mais aussi de bois et de terre; et les uns à honneur, les autres à déshonneur» (2 Timothée 2, 20-21). Ces vases à déshonneur le Saint Esprit nous exhorte à nous en séparer (nous en purifier), afin d'être un vase à honneur «sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre». Il est bien à craindre que, pour beaucoup de chrétiens, ces exhortations ne sont que lettres mortes. On n'obéit pas à la parole de Dieu. On la lit certes, on l'écoute, mais on ne la met pas en pratique. On se séduit soi-même. On est «semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir; car il s'est considéré lui-même et s'en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était» (Jacques1, 23-24). Cela peut paraître pessimiste, mais cela est l'enseignement de l'Écriture Sainte qui ne saurait se tromper, un signe des derniers temps. Les chrétiens des derniers temps n'ont plus le temps de se pencher attentivement sur l'Écriture dans un esprit de prière. On court, on court, alors que la parole de Dieu nous dit à tous: «toi, arrête-toi maintenant (un moment), et je te ferai entendre la parole de Dieu» (1 Samuel 9, 27). Nous sommes occupés par tant de choses! Notre carnet de rendez-vous est bien rempli, nous avons une foule d'activités, de loisirs, mais malgré cela notre cœur reste dramatiquement vide, car toutes ces choses, si elles nous occupent, ne peuvent remplir notre être. Seul Jésus Christ le peut, car Il a cette capacité de nous remplir jusqu'à nous faire déborder. Il est «Dieu manifesté en chair» (1Timothée 3, 16). En Lui est la vie, une vie abondante (Jean 10, 10).
Prenons pour exemple le psalmiste du Psaume 27: il ne demandait qu'une chose à l'Éternel et l'a recherchée, celle «d'habiter dans la maison de l'Éternel tous les jours de sa vie, pour voir la beauté de l'Éternel, et s'enquérir diligemment de Lui dans son temple».
Ceci revient à dire, pour nous les croyants de notre temps, que nous devons rechercher la communion avec Christ, contempler à face découverte la gloire du Seigneur, pour être transformés à son image de gloire en gloire (2 Corinthiens 3, 18) et adorer Celui qui est plus beau que les fils des hommes et dont la grâce est répandue sur ses lèvres: le Seigneur Jésus (Psaumes 45, 2).
Sommes-nous fidèles dans ce service de l'adoration qui perdurera éternellement, et que nous commençons déjà sur la terre, pour la gloire de Dieu et pour notre joie la plus profonde?
Cher ami, croyant ou incroyant, nous pourrions écrire beaucoup de choses sur ce sujet, mais là n'est pas le but. Il est surtout que tu saisisses par la foi dans l'Écriture le plein pardon que Dieu le Père t'offre gratuitement en Jésus Christ, «la vie éternelle».
Saisis par la foi cette main tendue qu'il t'offre maintenant.
Ton frère, en Christ qui revient bientôt,
Lionel
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