On peut dire que certains hommes de la Bible - dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament - n'avaient pas une haute pensée d'eux-mêmes. Paul dans son épître aux Romains nous exhorte : « par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée de lui-même, au-dessus de celle qu'il convient d'avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12, 3).
Dans l’Ancien Testament, Saül « quand il était petit à ses propres yeux est devenu chef des tribus d’Israël » (1 Samuel 15, 17). Mais par son manque d'obéissance à la parole de Dieu, « l’Éternel l'a rejeté comme roi » (1 Samuel 15, 23), Dieu préférant l'obéissance que tous les sacrifices. Saül avait été le roi choisi par le peuple (1 Samuel 12, 13). Mais Dieu se choisit un roi pour lui (1 Samuel 16, 1). Ce qui va caractériser ce roi, David, est qu'il n'avait pas de lui-même une haute opinion.
Voyons dans l’Écriture ce que David pensait de lui-même
Voyons dans l’Écriture ce que David pensait de lui-même, lui, « le plus jeune », qui a été choisi pour recevoir l'onction royale au détriment de ses frères bien plus grands que lui, « car l’Éternel ne regarde ce à quoi l'homme regarde, car l'homme regarde à l'apparence extérieure et l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16, 7).
- Voyant que l’Éternel était avec David, Saül, le roi rejeté, en éprouva de la crainte et voulu se débarrasser de lui. Il lui proposa un marché : « Voici ma fille aînée Mérab ; je te la donnerai pour femme ; seulement, sois-moi un homme vaillant, et combats les combats de l’Éternel. Or Saül disait : Que ma main ne soit pas sur lui, mais que la main des Philistins soit sur lui. Et David dit à Saül : Qui suis-je, et quelle est ma vie, quelle est en Israël la famille de mon père, pour que je sois gendre du roi ? (…) et Mical, fille de Saül, aima David (…). Saül dit à David : par l'une ou par l’autre, tu seras aujourd'hui mon gendre » (1 Samuel 18, 17-22). Quelle est la réponse de David : « moi, je suis un homme pauvre et peu considérable » (1 Samuel 18, 23).
- Les années passent et Saül n'a qu'un désir : tuer David. Il le recherche « dans tous les confins d’Israël ». Dans plusieurs circonstances, nous voyons l'attitude de David qui aurait pu tuer Saül, mais il l'interpelle en disant : « Après qui est sorti le roi d’Israël ? Qui poursuis-tu ? Un chien mort, une puce ! » (1 Samuel 24, 15). Ce passage illustre que David n'avait pas une haute opinion de lui-même. Il savait qui il était, car il avait affaire à son Seigneur, et c'est cela qui le gardait dans l'humilité.
Nous aussi, ayons affaire à notre Seigneur. Nous serons gardés, comme David, dans l'humilité, car « de la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre, pour les faire asseoir avec les nobles » (1 Samuel 2, 8).
La personne d'Agur nous offre encore un exemple
Le livre des Proverbes, à travers la personne d'Agur, nous offre là encore l'exemple d'un homme qui n'avait pas une haute opinion de lui-même. « Certes, moi je suis plus stupide que personne, et je n'ai pas l'intelligence d'un homme ; et je n'ai pas appris la sagesse, ni ne possède la connaissance du Saint (ou des choses saintes) » (Proverbes 30, 2-3). Mais toutes ces choses ne l'ont pas empêché d'écrire ce très beau verset 4 : « qui est monté dans les cieux, et qui en est descendu ? (…). Quel est son nom, et quel est le nom de son fils, si tu le sais ? » A cette interrogation, pouvons-nous tous répondre : "oui, nous le savons, oui, nous le connaissons, c'est « le nom qui est au-dessus de tout nom » , c'est le nom de Jésus" ?(Philippiens 2, 9). Alléluia !
Nous avons le témoignage personnel de l’apôtre Paul
Dans le Nouveau-Testament, nous avons le témoignage personnel de l’apôtre Paul, cet homme qui a rencontré Jésus sur le chemin de Damas. Ce juif, qui avait « de quoi avoir confiance même dans la chair », affirmait : « si quelque autre s'imagine pouvoir se confier en la chair, moi davantage (...) mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte (...). J'ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures » (Philippiens 3, 4-9). Cet apôtre du Christ peut dire : « Je n'ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien » (2 Corinthiens 12, 11). Il affirme également « car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre » (1 Corinthiens 15, 9). Il dit ailleurs : « le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier » (1 Timothée 1, 15) et aussi : « A moi, qui suis moins que le moindre de tous les saints » (Éphésiens 3, 8).
Que le Seigneur nous encourage par l'exemple de tous ces hommes de foi.
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